Semaine 4



Semaine 4

Nouvelle semaine avec Medhi pour parler des chiffres, du retour sur investissement (ROI) et de l'activation de la communauté privée en ligne.
Réactivez vos synapses !

Les indicateurs et mesures

Il faut distinguer
  • les indicateurs objectifs (portés par des preuves) et subjectifs (avis,...).
Je crois qu'il faut surtout distinguer les indicateurs quantitatifs et qualitatifs. Les données chiffrées ne constituent pas des preuves, elles peuvent être mal interprétées, comporter des biais et donc être rester très subjectives. Il est surtout important de croiser les deux types d'indicateurs.
  • mais aussi les indicateurs internes et externes à la communauté.
Il faut trouver des indicateurs simples et emblématiques pour la communauté, pour vous et votre organisation. Ils doivent être simples et surtout avoir du sens par rapport aux objectifs et à la promesse.
Ajout du contributeur :
Un bon indicateur doit être :
  • pertinent pour comprendre et apprécier les résultats obtenus ;
  • utile sinon ça sert a rien;
  • solide ou stable dans le temps ;
  • vérifiable ou auditable.
  • mesurable. En effet, sans mesure, pas d'indicateur.
Poser vous ces 5 questions pour savoir si l'indicateur est viable.

Stratégie d'activitation des membres

Pour Jacob Nielsen (manque la ref => He bien faut la mettre ?! : http://www.nngroup.com/articles/participation-inequality/)
  • Rendre la contribution simple
  • Faire de la participation une conséquence
  • Modifier et non pas créer
  • Récompenser les participants mais pas trop.
  • Promouvoir les contributeurs de qualité (mise en place de grade)

Retour sur investissement

Le retour sur investissement est le gain sur le coût : G/C Il est souvent aisé de calculer les coûts financiers et temps passé sur ce type de projet

Je ne suis pas sûre du tout que ce soit si simple (les coûts cachés sont nombreux) ==> Et pourtant, on vous demandera de maitriser tout cela. C'est bien pourquoi les chefs de projets en interne ou les sociétés comme RunOrg ont de l'intérêt dans ce type de projet (Je ne suis pas de RunOrg).

mais plus difficile à mesurer le retour (le gain) sur une communauté privée en ligne. Le conseil est de partir de la promesse et de objectifs pour identifier des gains possibles. Il faut aussi mesurer les gains au niveau de la communauté et aussi au niveau des membres.
Soyez inventif et innovant.

Interview de Patrick Charni

Difficile de résumer ce chapitre tant les solutions sont nombreuses et dépendent de votre cible. Le conseil de Patrick CHARNI est de se mettre dans la peau de notre cible et de se demander quand et où nous pouvons attirer son attention et l'attirer dans la communauté, que ce soit dans le numérique ou ailleurs dans la vrai vie.

Le côté ludique est une solution souvent utilisée pour attirer des membres et activer une communauté

Contributeurs :
  • PARIS
  • afaucher2001
  • Iquentin
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 Mon résumé

SEMAINE 4
RunOrg: RunOrg001 Animer une communauté privée en ligne

En semaine 4 nous allons parler chiffres, c’est-à-dire que nous allons chercher des indicateurs à suivre pour votre communauté et ensuite nous allons parler du fameux retour sur investissement dans le cadre de Communauté privée.

Nous finirons cette semaine par ceux séquences et stratégies et les moyens d’activation pour vos membres avec notamment l’interview d’un professionnel reconnu du secteur et alors c’est devenu ma phrase rituelle d’introduction, installez-vous bien confortablement, prenez quelque chose à boire, ouvrez vos synapses et on commence.

Indicateurs et mesures (2 /6)

Dans cette séquence nous allons vous demander ce qu’il faut mesurer pour avoir une idée de sa communauté en lien avec ses objectifs commencer par aborder une notion qui est souvent par les médias lorsqu’il est raison des médias sociaux et que nous avons pas encore traitée.

L’utilisateur actif par exemple si on s’intéresse au plus gros Facebook on voit 1,15 milliards d’utilisateur actifs, Google + 359 millions et Twitter 215 Millions.

Alors qu’est-ce qu’un utilisateur actif ? et bien je vous propose la définition de Facebook, par utilisateur actif, nous entendons un utilisateur qui s’est connecté à son compte Facebook au moins une fois ou moins durant les 30 derniers jours, cela veut dire qu’il compte dans ce chiffre, les au moins 90% de visiteurs silencieux et ils ont raison car cela correspond tout à fait à leur business model où le plus important est la page vue et la publicité qu’elle affiche. Plutôt que la contribution des membres, la contribution des membres est donc un élément qui attire à avoir plus de pages.

Voilà dans le cadre des Communautés privées, ce nombre d’utilisateurs actifs est bien évidemment important, mais est-ce qu’un utilisateur actif mais silencieux vous permet d’atteindre vos objectifs ? Pour votre communauté, si votre objectif est de fidéliser vos clients, il serait intéressant de faire le lien entre l’activité de vos clients, connexions et contributions et leurs achats, est-ce qu’un client qui est inscrit dans ma communauté, qui si connecte tous les 2 mois a plus de chance d’acheter mes produits qu’un client qui n’est pas dans ma communauté, voilà le genre de question, dont la réponse intéressera ceux qui finance la communauté, donc dans ce cadre il faut voir qu’il faut mettre en place des indicateurs sur l’activité des membres mais également faire des liens avec les données commerciales, rassurez-vous il n’y a pas des milliers de choses à mesure, nombre de création, modification, suppression d’objets, quand je dis objets je regroupe des choses aussi diverses que des messages, des commentaires, des documents, des photos…On pourra mesurer également le nombre de personnes ou d’objets suivis, pensez au like.

Voire même au nombre d’interactions entre les membres, on peut également s’intéresser au temps passé sur le site ou sur certaines pages…

En fait cela dépend en fait de vos objectifs et de la promesse de votre communauté, il vous faut des indicateurs pour pouvoir mesurer les deux.

Il faut que vous soyez capable à la fois de mesurer si votre communauté répond bien aux objectifs qui lui ont été fixé par vous-même ou la structure qui la porte.
Un exemple concret. Si vous mettez en place un réseau social d’entreprise avec comme objectif de gagner en productivité et comme promesse pour vos membres de passer moins de temps en réunion mais que vous ne mettiez aucun indicateur pour mesurer les liens, comment justifier de la réussite de votre projet ?

Comment savoir s’il vaut mieux continuer ou arrêter ? Comment piloter, bon cet exemple est particulièrement compliqué car il faut réaliser des mesures avant la mise en place de votre site afin de mesurer les bénéfices. Pour la suite vous pourrez extraire la durée des réunions depuis les agendas de vos équipes pour savoir si votre tendance est bonne ou alors mettre en place des indicateurs déclaratifs , les indicateurs déclaratifs, les indicateurs déclaratifs d’un service, comme on note des hôtels en ligne par exemple.

Ou combien de temps leur fait économiser telle ou telle action, fonctionnalité, le problème c’est qu’ils sont très subjectifs, donc manipulables, ils vous seront utiles ou mieux pour mesurer la perception de la tenue de la promesse pour vos membres mais cela peut être très important dans le cadre d’un service rendu à des clients ou à des prospects par exemple, les indicateurs à mettre en place dépendent donc aussi du type de communauté, un client aura beaucoup plus de facilité qu’un salarié à vous dire qu’il n’est pas satisfait.

Le indicateurs ne servent pas directement dans la communauté en ligne. Ils peuvent être complétement externe et ancré dans la vie réelle et cela pour que cela soit pour la promesse comme pour vos objectifs.

Pensez à une communauté de médecins dont l’objectif serait de réduire leurs tâches administratives, non courage pour mesurer cela informatiquement depuis la communauté, pour conclure cette séquence, il y a des indicateurs objectifs et subjectifs mais aussi des indicateurs internes et externes à la communauté.

En fait le plus important pour vous sera au début de trouver les plus simples et les plus emblématiques, pour vos membres, pour vous et pour votre organisation.
Vous organisez des événements, mesurez l’augmentation du nombre des participants, vous partagez des informations, vous mesure le nombre de personnes qui les ont trouvés utiles, vous échangez des services, vous mesurez le nombre de transactions etc, etc.

Restez simple, mais recherchez des indicateurs qui font le plus sens à vos promesses et à vos objectifs et assurez-vous de mettre en place une méthodologie nécessaire pour les mesurer.

Résumé de la séquence :

Il y a donc des indicateurs objectifs et subjectifs, mais aussi des indicateurs internes et externes à la communauté.
Au début, il est important de trouver les plus simples et les plus emblématiques pour vos membres, pour vous et pour votre organisation.

Restez simple, mais cherchez les indicateurs qui font le plus sens à votre promesse et à nos objectifs.
Et assurez-vous de mettre en place la technologie ou la méthodologie nécessaire pour la mesurer !

 

Retour sur investissement (3 /6)

Dans cette séquence nous allons aborder l’épineuse question du retour sur investissement en ce qui concerne les communautés privées.

Pour cela, il faut parler de l’investissement et donc des coûts, alors il y a les coûts de mise en place, le temps passé à travailler sur le projet, l’achat ou le développement de l’outil, l’installation technique de l’outil sur le revenu dans le cas où hébergez vous-même cette communauté, la formation de vos membre, des animations, des administrateurs, la promotion de votre communauté, réunion campagne de publicité etc. auquel se rajoute les coûts de fonctionnements, d’animation, temps ou salaire, location et exploitation du serveur ou de l’hébergement de votre solution en ligne, les mise à jour de l’outil, les contributeurs payés et puis les évolutions techniques voilà nous avons toute une palette de coûts à prendre en compte et c’est aussi pour cela que dès le départ, il faut être clair sur ses objectifs.

Comme normalement nos objectifs vis-à-vis de cette communauté doit permettre de financer ces investissements ne sont pas forcément financés par exemple dans une association vous pouvez investir du temps dans une communauté en ligne pour gagner du temps dans l’organisation de vos événements tout comme vous pouvez investir du temps dans un site de rencontre pour espérer faire des rencontres et cela n’est pas toujours financé et en général cela ne l’est pas même.

Parlons maintenant des retours, les retours dépendent maintenant de vos objectifs et vous allez les mesurer au travers de ce prisme, ils peuvent donc être de nature et de formes très différentes, divers, notoriété, fidélité, productivité, efficacité, financier etc, etc…

Vous pouvez les mesurer directement autour de votre organisation mais aussi autour de chacun des membres de la communauté, si je reprends mon exemples de Yan temps sur l’association, il faut pas prendre en compte le seul temps que vous gagnez vous l’organisation, par exemple un système ou les personnes répondent à une invitation qu’il faut directement depuis un mail, c’est beaucoup de temps de gagné pour elle, elles n’ont pas de temps à rédiger un email de réponse, soit venir réaliser une réponse en ligne et c’est comme cela qu’il faut chercher à calculer les retours sur investissement dans un réseau social d’entreprise si la communauté mise en place permet de gagner 1 heure par semaine, multiplier ce chiffre par le nombre de salarié,, le salaire horaire moyen du projet, là vous obtenez un indicateur que vous pouvez traduire de manière financière très facilement, si je reprends l’exemple de la séance précédente sur la fidélisation des clients, si vos indicateurs vous disent que c’est maintenant que le choix de l’outil, son coût de mise en place, d’exploitation deviennent important, et qu’il faut allier pragmatisme et inventivité, nous approfondirons les aspects outils en 5ème semaine.

Pour résumer cette séquence nous avons vu que le retour sur investissement dans les communautés privées n’est pas facile à mesurer car les postes de coûts peuvent être nombreux et multiformes, tout comme les types de retour, autant on oublie de mesurer les retours, avoir des bons indicateurs est indispensable dans la juste mesure de ces retours, enfin n’oubliez pas de mesurer les gains à la fois au niveau de la communauté toute entière mais aussi au niveau de membres qui la compose.

Résumé

Le retour sur investissement dans les communautés privées n’est pas facile à mesurer, car les postes de coûts peuvent être nombreux et multiformes tout comme les types de retours.

Autant vous êtes obligé de mesurer les coûts, autant on oublie souvent de mesurer les retours.

Enfin, n’oubliez pas de mesurer les gains à la fois au niveau de la Communauté toute entière, mais également au niveau des membres qui la compose.


Cours semaine 4




Pour cette séquence interview, je suis avec Patrick Charni, Directeur et créateur de Charni agence. Une agence de communication globale, alors Patrick quels sont les moyens non numériques les plus efficaces pour attirer les personnes pour rejoindre une communauté en ligne ?

Alors, des moyens non numériques, il y en a beaucoup mais surtout, je recommencerai par poser une question ou voir beaucoup de questions à savoir que l’idée et plutôt de s’appuyer sur sa population pour découvrir après pour découvrir après , pour chercher après, quels sont les moyens non numériques de la toucher, je dis tout simplement que par exemple si on a une population de mère de famille, ce n’est pas la même chose que si on s’adresse à une population de mère de famille, ce n’est pas la même chose que si on s’adresse à une population locale, cela veut dire que la mère de famille ou la population de cadres, dit des choses, voit des choses, fait un parcours entre chez elle et l’école, l’a côté et chez lui.

Jusqu’à l’entreprise de l’autre et que la effectivement, il y a plein de moyens de les toucher, du journal gratuit dans le métro, jusqu’à affichage à certains endroits sur le trajet quand on va l’école, pour la maman et ainsi de suite. Donc la bonne méthodologie c’est donc de se poser la question, comment se comporte et qu’est-ce que je vais pouvoir initier pour en attirer sur mon réseau, sur un réseau quel qu’il soit d’ailleurs.

Comment inciter non numériquement, les membres à contribuer à une communauté en ligne, en fait je répudierai de la même façon, c’est-à-dire qu’à nouveau, l’idée c’est de repartir de la personne ou du publique cible pour amener quelqu’un à participer à un réseau, il faut qu’il trouve son intérêt, son intérêt peut prendre plusieurs formes, cela peut être la reconnaissance, don de partager ce qu’il sait.

Qui peut très bien se jouer dans des cadres grands publiques ou de consommation mais beaucoup moins sur le business et le personnel à long terme, après la contribution, elle est dans la façon de communiquer de structurer l’information et notamment , dans la façon de faire comprendre que la contribution est importante dans beaucoup d’entreprises on est en communication interne et DRH aussi, on est beaucoup sur une information descendante et l’idée c’est vraiment interne d’initier un dialogue, de poser des questions concrètes pour commencer, parce que après on peut élargir les débats sur des sujets bien plus stratégiques en tout cas des actions très concrètes, nous demandent des remontées, des avis, des petits sondages et sur des sujets les plus …terrains et proche des personnes, possibles en fait à partir de là…

Mais il ne faut pas s’attendre par expérience à ce que le démarrage soit foudroyant ; parc qu’il y a un moment d’observation et puis après il y a une ou 2 personnes qui se lancent et c’est là où il faut être attentif, c’est-à-dire donner les bonnes réponses…et réimpulser et féliciter quelque part cette participation qui force qu’après, les choses deviendront plus importantes.

Un exemple de projet réussi : un exemple précis, un réseau social d’entreprise, accès autour de la communication interne, l’autre est unis en place par la communication interne, l’autre est mis en place par la communication interne, la DRH, notamment et là il s’agissait de, très très vite de faire connaître ce nouvel outil à tout le public de la maison, c’est-à-dire, plusieurs millions de personnes, qui ne lisent pas les mails, précisant que c’est un gros cours, très occupé dans leur tâche au quotidien et de là on a imaginé, tout un dispositif, un peu rigolo qui s’appuie sur un petit personnage qu’on décline la BD.

Et ce petit personnage s’est mis à vivre à travers deux tracts qu’on a distribués à l’entrée de l’entreprise, d’affichettes qu’on a posée dans les ascenseurs, dans les maisons, deux petits objets qu’on déposait sur les bureaux pour dire à cet endroit-là notre dispositif informatique. Il y a quelque chose qui vous attend, avec ce petit personnage qui pouvait tracer les rôles qu’on pouvait imaginer, oh je veux pas y aller, oh j’ai pas le temps, c’est quoi encore ce truc, ça sert à quoi, rien etc où à la fin s’apercevoir effectivement il y avait pleins de réponses dans cet outil qui était proposé à tout le monde, c’est un exemple qui a bien fonctionné mais parc qu’on a en plus rajouté une petite couche on va dire ludique avec un petit jeu, ce personnage posant une question, il fallait y répondre sur l’intranet mis en place et on gagnait un petit  cadeau, un dessin de l’illustrateur qui a créé le personnage, qui était pour chaque personne qui avait bien répondu et surtout le plus rapidement possible ce qui fait qu’il y a du coup beaucoup, beaucoup de personnes.
Qui se sont dit : « tient quelques minutes pour répondre et gagner » quelque chose pourquoi pas et puis la chose s’est installé de cette façon-là.



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